En 2016, de nouveaux partenariats ont été conclus par le groupement AELIA, avec des laboratoires experts de la dermocométique, développant des marques renommées et plébiscitées des consommateurs :
Ces partenaires vont ainsi rejoindre le panel de produits de soin et de beauté déjà référencés par AELIA, tels que Vichy, La Roche Posay, Pierre Fabre ou encore Sinclair. Toutes ces gammes sont proposées aux pharmaciens adhérents AELIA à des prix très attractifs, avec des paliers minimum de commande abordables et toujours une liberté dans la sélection des références choisies.
La Marque « Eau thermale Avène » est reconnue dans le monde entier, des Etats-Unis au Japon, en passant par la Chine ou elle est arrivée en pionnière, pour être aujourd'hui leader des ventes de cosmétiques en pharmacie. AELIA propose un large choix de produits Avène, figurant parmi les gammes visage et corps Hydrance, Serenage, Pédiatril, Physiolift, Cold Cream, Avène Men, Cleanance et bien d?autres !
Précurseur depuis les années 70, BIODERMA a acquis une expertise unique en mettant la Biologie au service de la Dermatologie. Au c?ur de la démarche du Laboratoire BIODERMA, la Recherche & Développement mobilise toutes les énergies pour rester en permanence à la pointe de la connaissance scientifique en biologie et en dermatologie. Les gammes telles que ABCDerm, Atoderm, Cicabio, Crealine, Hydrabio, Photoderm, Sebium sont désormais référencées dans AELIA.
Les laboratoires Dermatologiques Ducray, leaders du marché des shampooings liquides en Europe, dédient l'ensemble de leur recherche à la santé et à la beauté de la peau et des cheveux. Le groupement AELIA a ainsi choisi de s'allier à ce partenaire, pour vous proposer une large sélection de produits figurant parmi les gammes peau et cheveux : Ictyane, Kéracnyl, Sensinol, Anacaps, Melascreen, Nutricerat?. Venez-vite les découvrir !
La marque historique de l'hygiène corporelle en pharmacie, leader reconnu depuis plus de 80 ans pour l'expertise, le sérieux et la qualité de ses soins dédiés à la toilette et aux peaux délicates et sensibles. Proche des attentes des consommateurs, Rogé Cavaillès a toujours su leur communiquer son image de marque forte et fiable, soucieuse de délivrer un très haut niveau de performance à ses produits (Nutrissance, Dermaz, Intimea, Sebactiv, Somat, etc.).
Pour un véritable confort d’utilisation, nous avons entièrement repensé l’ergonomie de votre espace pharmacien. La navigation désormais plus intuitive vous sera pour vous un gain de temps et de praticité. Le site s’appuie par ailleurs sur la technologie « Responsive Design », permettant un usage sur ordinateur de bureau, tablette ou smartphone.La présentation des contenus, claire et hiérarchisée, permet une recherche facile des informations.
Votre nouvel espace pharmacien intègre de nombreuses fonctionnalités pour améliorer la clarté des offres et faciliter vos prises de commandes. L’affichage des tarifs et des conditions s’effectuant en temps réel, votre saisie est plus rapide et plus intuitive. Vous avez par ailleurs la possibilité de créer des paniers « favoris » et de répéter vos dernières commandes.
Vous trouverez sur votre nouveau site de nombreuses fonctionnalités, pour vous aider à construire votre référencement et votre stratégie commerciale. Plans médias, actualités métier, informations sur nos partenaires, conseils pratiques sur le merchandising, proposition de formations… seront autant d’outils indispensables à l’exercice de votre profession au quotidien. Vous pourrez également accéder à la présentation complète de notre accompagnement et de nos services.
Sont dorénavant interdites la production, la distribution, la vente, la mise à disposition et l?utilisation d?emballages ou de sacs fabriqués à partir de plastique oxo-fragmentable, matière dégradable, mais ni assimilable par les micro-organismes, ni compostable. Un communiqué du ministère du développement durable précise que le report de la parution du décret, devant notamment détailler l'application de sanctions, ne remet pas en cause l'interdiction de la distribution des sacs plastique de caisse à usage unique à partir du 1er janvier 2016, inscrite dans la loi.
Seuls les sacs plastique réutilisables (vendus en caisse), les sacs pour emballage de fruits et légumes en vrac ou les sacs constitués d'une autre matière que le plastique (papier, tissu, etc.) pourront être distribués pour emballer les marchandises dans les points de vente (art. 75 de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte). Les commerçants sont autorisés à distribuer les sacs plastique qui vont être interdits jusqu'à épuisement du stock.
À partir du 1er janvier 2017, l?interdiction est étendue :
Source : www.service-public.fr
La baisse du gisement de MNU dans les foyers (19000 tonnes en 2015 contre 23000 tonnes en 2012) témoigne d’une prise de conscience certaine en matière d’économie et d’environnement. La diminution des prescriptions, la meilleure observance aux traitements, la volonté de préserver l’environnement et la sécurité sanitaire sont, accompagnées par les campagnes de sensibilisation, les facteurs essentiels de cette baisse de gisement.
Parmi les Français rapportant leurs MNU, seuls 24% séparent les emballages et les notices. Par ailleurs, les dispositifs médicaux sont souvent confondus avec des médicaments, et sont souvent rapportés à l’officine à tort. Le nouvel axe de communication de Cyclamed sera donc d’inciter les patients à orienter les emballages dans la filière du tri sélectif, et de leur apprendre quels sont les produits acceptés et refusés dans la filière de reprise et de valorisation des médicaments.
L’organisme CYCLAMED prévoit la mise à disposition de supports de communication, pour les officines qui en font la demande : vitrophanies, affichettes, newsletters trimestrielles, lettres d’information, bande dessinée de sensibilisation au tri des médicaments.
Les cartons Cyclamed sont disponibles gratuitement, pour les officines, auprès des grossistes répartiteurs. D’une capacité de 58 litres, ces cartons ont été améliorés en février 2015, et bénéficient désormais d’une meilleure étanchéité, d’une robustesse accrue, avec son fond renforcé et son double verrouillage.
Mon armoire à pharmacie est une application utile, simple et conviviale pour faciliter la gestion des Médicaments Non Utilisés dans les foyers. Elle permet de gérer en temps réel l’organisation et le tri des armoires à pharmacie :
Source : www.cyclamed.org
L’Excédent Brut d’Exploitation moyen par officine, malgré une légère inflexion en 2015 (-1,06%), reste tout a fait convenable à 12,9% du chiffre d’affaires HT, comparativement aux années 2007 à 2009 où il se situait aux alentours de 10,5%, et reste dans la lignée de la belle progression initiée en 2008. Il enregistre en revanche une baisse relative en valeur égale à 2465 €, due notamment à l’augmentation des frais généraux et des frais de personnel d’un bon nombre d’officines. Cette baisse peut être néanmoins tempérée par l’évolution constatée l’année passée, égale à + 5 150 euros.
La marge brute globale quant à elle se maintient à 562,9 milliers d’euros, contre 563,2 milliers d’euros en 2014. Elle représente 31,67% du chiffre d’affaires HT. A noter que les honoraires de dispensation contri- buent à hauteur de 30% de la marge sur le médicament remboursable et à 21% de la marge brute globale, toutes activités confondues.
2015 semble donc être une année globalement positive en termes de marge et de chiffre d’affaires, néanmoins certains écueils à venir sont clairement identifiés :
- La baisse des prix sur les médicaments génériques risque d’entraîner une diminution des remises génériqueurs et une difficulté accrue à atteindre les objectifs fixés par le ministère.
- La mise en place des honoraires, avec une augmentation à 1€, sera- t-elle suffisante pour compenser les baisses de prix des médicaments et la perte de marge sur le générique ?
- Le développement des petits conditionnements, au détriment des plus grands volumes jusqu’ici commercialisés.
Face à ce constat économique, la construction de l’avenir de la profes- sion va devenir, dans les années à venir, plus que jamais un enjeu déterminant.
*Source Conseil Gestion Pharmacie - Statis- tiques réalisées sur un échantillon de 1649 pharmacies.
Marisol Touraine l’a fièrement annoncé ce 23 septembre : « En 2017, il n’y aura plus de trou de la sécu ».
Le déficit du régime général devrait en effet être divisé de moitié par rapport à 2015, pour atteindre -3,4 milliards d’euros. Toutes les branches de ce régime devraient ainsi réduire leur déficit, telle celle de l’Assurance-
maladie avec une amélioration de son déficit de 1,5 milliard d’euros. Pour l’année prochaine, l’ONDAM est quant à lui relevé à 2,1 %.
En 2017, « trois branches sur quatre seront à l’équilibre » et l’Assurance-maladie verra son déficit passer de « 4,1 à 2,6 milliards d’euros », affirme Marisol Touraine. Le régime général « qui affichait 17,4 milliards de déficit en 2011 sera à 400 millions de l’équilibre ».
Un bilan à nuancer toutefois, certains organes de presse dénonçant une interprétation partiale des chiffres, ne tenant pas compte de toutes les données. Le Fonds de Solidarité Vieillesse, exclu du régime général, prévoit par exemple un
déficit de 3,8 milliards d’euros. Ces résultats reposent par ailleurs sur des économies annoncées mais encore non réalisées ainsi que sur des hausses de taxes. La situation du déficit de la Sécurité Sociale, bien que nettement améliorée, est encore loin d’être résolue...
Grâce à la bonne qualité de ses soins, la France peut s’enorgueillir d’une très bonne espérance de vie (82,9 ans), supérieure à la moyenne des autres pays européens (80,9 ans). En revanche, avec 11% du PIB consacré à la santé, la France est le 3ème pays qui dépense le plus en Europe (10% en moyenne) après l’Allemagne et la Suède. Alors que les dépenses vont encore continuer à augmenter avec l’allongement de la vie et le poids des maladies chroniques, l’OCDE préconise d’améliorer la pertinence des actes et des prescriptions, afin d’éviter certains exa- mens inutiles. L’OCDE recommande par ailleurs la réduction de la durée des séjours hospitaliers (en moyenne 10,1 jours en moyenne en France contre 8 jours dans les autres pays européens), la rationalisation des dépenses pharmaceutiques et l’accélération du développement de la chirurgie ambulatoire.
« La prévention en France reste un maillon faible » d’après l’OCDE. Celle-ci ne représente que 2% des dépenses courantes de santé, contre 3% en moyenne dans les pays de l’Union européenne. Des efforts doivent donc être réalisés, notamment sur les facteurs de risque des maladies graves et chroniques.
Avec un taux de 22,4% de fumeurs quotidiens, supérieur à la moyenne européenne (21%), et malgré les mesures déjà mises en place (mois sans tabac, adoption du paquet neutre depuis le 21 novembre), la France doit encore poursuivre ses initiatives de lutte contre le tabagisme, particulièrement envers les adolescents. En France, un jeune de 15 ans sur cinq déclare fumer au moins une fois par semaine, contre un sur sept dans les pays de l’UE.
Même si la consommation d’alcool a nettement baissé depuis 30 ans, le constat est malgré tout préoccupant, avec 11,5 litres d’alcool pur ingérés par an et par habitant en France, contre 10 litres pour la moyenne européenne. L’OCDE préconise donc la limitation des publicités pour les boissons alcoolisées, et pointe du doigt le faible niveau de taxes sur l’alcool en France, notamment sur le vin.
Le rapport de l’OCDE relève des manques dans la vaccination, avec 11% des enfants non protégés contre la rougeole (contre 6% dans l’UE), et un taux de vaccination contre la grippe en baisse chez les personnes âgées (48,5% des plus de 65 ans cou- verts en 2014 contre 65% en 2004).
Élève en ce qui concerne les taux de surpoids, relativement faibles par rapport à ses voisins. En effet, un enfant sur sept est actuellement en surpoids en France. En ce qui concerne l’obésité (IMC supérieur à 30) chez les adultes, elle a grimpé de 9% en 2000 à 15% en 2014. Il est donc essentiel de poursuivre la prévention et de promouvoir l’importance d’une activité physique régulière. À noter que seulement 10% des filles et 20% des garçons en Europe déclarent faire une activité physique quotidienne modérée à vigoureuse (une heure par jour), tel que préconisé par l’Organisation Mondiale de la Santé. Dans ce domaine la France figure en queue de peloton, avec 6% des filles et 14% des garçons qui respectent ces recommandations.
Afin de renforcer la prévention et d’améliorer la prise en charge des pathologies chroniques dans tous les pays de l’UE, l’OCDE recommande d’étendre le rôle des pharmaciens dans ces domaines. La France suit d’ores et déjà cette orientation, avec le développement des nouvelles mis- sions des officines en terme de suivi des patients atteints de maladies chroniques telles l’asthme ou les AVK. Enfin, il conviendrait d’après l’OCDE de développer la part des génériques en France qui reste faible (30% du marché) par rapport à la moyenne de l’UE (52% du marché).
Le 31 août 2017, le groupement AELIA a officiellement obtenu la certification ISO 9001:2015 pour la Prestation de services à destination des pharmaciens : Accompagner, Développer, Fidéliser. Rencontre avec David GUEGUEN, Responsable Qualité du Groupement, qui nous donne des éléments d’explication sur cette démarche.
Tout d’abord pour optimiser notre fonctionnement en interne et accroître notre performance en termes d’efficacité et de rentabilité ! Les orientations et objectifs de cette démarche qualité permettent d’assurer la cohérence des activités avec la stratégie de l’entreprise, tout en impliquant l’ensemble du personnel dans un projet commun. Nous escomptions que le processus de certification, en reconsidérant notre façon de travailler dans son ensemble, nous donne une nouvelle impulsion tout en optimisant la globalité de notre organisation.
Par ailleurs, l’obtention de ce précieux sésame permet de valoriser notre savoir-faire auprès de nos adhérents et de nos partenaires, et nous procure un argument de différenciation par rapport à nos concurrents. Enfin, proposant nous-mêmes à nos adhérents un service leur permettant d’obtenir une certification qualité, il était inenvisageable pour AELIA de ne pas montrer l’exemple !
L’audit initial a permis de mettre en exergue les points sur lesquels nous devions impérativement progresser pour mieux fonctionner, améliorer notre productivité et parfaire notre service à la clientèle. Nous avons ainsi pu perfectionner l’ensemble de nos procédures, dans nos différentes fonctions : suivi de nos fournisseurs, processus de recrutement, manière d’aborder la gestion de projets, recherche et développement, etc.
De manière générale, c’est toute la politique de management du groupement qui a été révisée pour renforcer la communication entre nos différents services, qu’ils soient administratifs ou sur le terrain. Nos conseillères en développement des ventes disposent désormais d’outils d’analyse et de suivi précis, pour toujours améliorer la connaissance de leur clientèle et de leurs besoins et attentes.
La satisfaction client est l’un des piliers de la démarche de certification. Nous avons donc tout mis en œuvre pour pouvoir respecter les engagements que nous avons pris auprès de nos adhérents. En harmonisant nos pratiques, nous avons gagné en efficacité et en réactivité. Le flux d’informations est devenu plus fluide, et le traitement des demandes de nos clients s’en est trouvé amélioré.
Par ailleurs, la mise en place d’analyses de la satisfaction, via les retours terrain et d’enquêtes réalisées trimestriellement, nous permet d’appréhender et de formaliser les attentes et les besoins exprimés par nos adhérents.
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2018 a été définitivement adopté par l’Assemblée nationale le 4 décembre. Retour sur les points importants pour l’ensemble des pharmaciens.
Elle avait été promise au début de l’été 2017 : l’obligation de vaccination contre 11 maladies pour les nourrissons nés à partir du 1er janvier 2018 est désormais effective. Comme précisé par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, « l’objectif de cette obligation est de rendre la confiance aux Français ».
Les onze pathologies concernées par cette mesure sont les trois pour lesquelles la vaccination est déjà obligatoire (diphtérie, tétanos et poliomyélite), auxquelles s’ajoutent les huit vaccinations pédiatriques jusqu’alors uniquement recommandées (coqueluche, rougeole, oreillons, rubéole, hépatite B, bactérie Hæmophilus influenzae, pneumocoque, méningocoque C). Avant l’âge de deux ans, quatre vaccins protégeant de ses 11 maladies seront donc administrés, répartis sur dix injections au total.
A noter que plus de 70% des enfants en France sont déjà vaccinés contre ces onze maladies.
Tous les enfants nés à compter du 1er janvier 2018. Selon l’article R 3111-8 du Code de la Santé Publique, les nouvelles obligations vaccinales seront exigées pour entrer ou rester en collectivité à partir du 1er juin 2018. Les modes de preuve du respect de l'obligation vaccinale sont précisées dans l'Art D 3111-6 : carnet de santé ou certificats de santé pour les enfant âgés de 2 ans ou moins ou sur un document remis par un professionnel de santé autorisé à pratiquer les vaccinations.
Les personnes ne possédant pas de carnet de santé devront quant à elles présenter un document remis par un professionnel de santé autorisé à pratiquer des vaccinations, attestant de la situation de la personne au regard des vaccinations obligatoires.
Les parents qui refuseront cette vaccination encourent en théorie, selon l’article 227-17 du Code Pénal) (« soustraction, sans motif légitime, par un parent à ses obligations légales au point de compromettre la santé … de son enfant ») jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.
En cas de faux certificats établis par un médecin, les sanctions pour les parents qui en font usage (Art 441-1 du code pénal) peuvent aller jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. Le médecin s’expose également à des sanctions pénales et disciplinaires dans le cadre du conseil de l’ordre des médecins, et, selon l’article 441-1 du Code Pénal, risque jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.
La vaccination apporte des bénéfices à deux échelons :
- individuel : la vaccination permet de préparer l’enfant à éviter la maladie s’il rencontre le pathogène. Les vaccins concernés par l’obligation protègent contre des maladies graves, potentiellement mortelles.
- collectif (immunité de groupe) : en évitant la multiplication du pathogène chez l’enfant vacciné, celui-ci ne peut pas contaminer les personnes de son entourage, en particulier ceux qui ne sont pas, ne peuvent pas être vaccinés (nouveau-nés, femmes enceintes, immunodéprimés) ou ne répondent pas à la vaccination.
Les données scientifiques montrent que l’administration de plusieurs vaccins en même temps n’a aucun effet néfaste sur le système immunitaire de l’enfant. Un rhume banal ou une affection de la gorge expose l’enfant à un nombre d’antigènes beaucoup plus important que les vaccins (1).
Le système immunitaire d'un nourrisson pourrait ainsi répondre à 10 000 antigènes administrés en même temps : en d'autres termes, si l'on administrait 10 vaccins simultanément, on n'utiliserait que 0,1 % de son système immunitaire (1).
Il subsiste une possibilité pour le médecin de ne pas vacciner un enfant s’il existe une contre-indication médicale comme une hypersensibilité à l’un des composants des vaccins.
Les contre-indications peuvent par ailleurs être spécifiques aux vaccins Rougeole Oreillons Rubéole (nourrisson présentant un déficit immunitaire (inné ou acquis)) ou spécifiques aux vaccins hexavalents contenant la valence coqueluche (encéphalopathie d’étiologie inconnue, survenue dans les 7 jours suivant l’administration d’un vaccin coquelucheux (vaccins coquelucheux à germes entiers ou acellulaires).
Le certificat de contre-indication doit dans tous les cas mentionner la vaccination concernée.
Retrouvez le calendrier simplifié des vaccinations 2018 sur le site internet http://www.vaccination-info-service.fr/
(1) Sources :
Décret n°2018-42 du 25 janvier 2018 relatif à la vaccination obligatoire
Dossier de presse du 5 janvier 2018 : 11 vaccinations indispensables, obligatoires au 1er janvier 2018, Santé Publique France
M.A Dommergues Vaccinations : comment convaincre les hésitants ? Archives de Pédiatrie 2017;24:100-101
SANOFI PASTEUR EUROPE SAS AU CAPITAL DE 58 200 000€ - RCS LYON B821 177 45 – FRAN00002265 - SAFR.SAPAS.18.03.0487 – Mars 2018
La médiation à la consommation
Depuis le 1er janvier 2016, les consommateurs peuvent faire appel gratuitement à un médiateur de la consommation, en vue de la résolution amiable d’un litige l’opposant aux professionnels. Ces derniers doivent, quant à eux, adhérer à un dispositif de médiation de la consommation et en informer leurs clients.
La médiation, qu’est-ce que c’est ?
La médiation de la consommation désigne un processus de règlement extrajudiciaire des litiges, par lequel un consommateur et un professionnel tentent de parvenir à un accord pour résoudre à l’amiable un litige qui les oppose, avec l’aide d’un tiers, le médiateur. Les pharmaciens d’officine sont soumis à ce dispositif de médiation de la consommation lors de la vente de produits commercialisés en officine autres que les médicaments et les dispositifs médicaux à usage humain. Il porte sur les litiges relevant du droit de la consommation comme par exemple l’absence d’affichage des prix ou le refus de remise d’un ticket de caisse.
Il s’agit donc d’une alternative à l’action judiciaire souvent longue et coûteuse. Le consommateur garde néanmoins la possibilité de saisir le juge si la médiation n’aboutit pas.
La médiation de la consommation est totalement gratuite pour le consommateur. Les coûts du processus sont entièrement supportés par le professionnel. Les parties peuvent se faire représenter par un avocat ou se faire assister par toute personne de leur choix, comme une association de consommateurs. Elles en supportent alors le coût éventuel.
Risques de sanction
Dans le cadre de ses contrôles réguliers, la DGCCRF peut être amenée à vérifier le respect des obligations auxquelles le pharmacien est tenu. Le fait de ne pas informer le consommateur du médiateur auquel il peut s’adresser peut être sanctionné. Outre une possible insatisfaction de votre client à qui vous ne pourrez pas proposer l’accès à un médiateur, vous risquez ainsi une amende administrative de :
3000 € si vous êtes une personne physique (profession libérale, auto-entrepreneur)
15000€ pour une personne morale (SAS, SARL, etc.)
1 – CONTEXTE
• Face à une couverture vaccinale insuffisante pour certaines vaccinations, la réapparition d’épidémies et à la suite des recommandations émises à l’issue de la concertation citoyenne organisée en 2016, le ministère de la Santé a recommandé, en juillet 2017, d’élargir l’obligation vaccinale à huit vaccins supplémentaires chez les bébés de moins de 2 ans1.
• Ainsi, depuis le 1er janvier 2018, les vaccinations auparavant recommandées sont devenues obligatoires pour les enfants nés à partir du 1er janvier 2018, portant ainsi le nombre de valences obligatoires de 3 (Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite) à 11² :
CALENDRIER SIMPLIFIÉ DES RECOMMANDATIONS VACCINALES 20193
• L’objectif de cette mesure est de protéger la santé de tous les enfants et de lutter contre les épidémies qui réapparaissent en France, notamment en raison d’une couverture vaccinale insuffisante chez les bébés de moins de 2 ans1.
• Avant l'extension de l'obligation vaccinale, plus de 7 enfants sur 10 recevaient déjà l'ensemble des vaccinations inscrites au calendrier vaccinal4.
2 – OÙ EN SOMMES-NOUS ?
• Perception par les professionnels de santé5 :
Échantillon de 696 professionnels de santé (47,3% de médecins généralistes, 47,6% de pédiatres, 5,1% autres)
48,4% pensent que cette mesure a facilité l’acte vaccinal
46,6% pensent qu’elle n’a rien changé à la pratique de l’acte vaccinal
4,3% pensent qu’elle a compliqué la pratique de l’acte vaccinal
0,7% sans opinion
• L’opinion des français sur la vaccination6 :
Sur un échantillon de 1 000 français
• Sur les couvertures vaccinales :
Évolution des couvertures vaccinales pour au moins une dose chez le nourrisson
à l’âge de 6 mois7 :
Vaccin |
Couverture 2017 |
Couverture 2018 |
Progression |
Diphtérie Tétanos Poliomyélite Coqueluche |
96,9% |
97,9% |
+1,0% |
Haemophilus influenzae b |
96,0% |
97,7% |
+1,7% |
Hépatite B |
99,7% |
96,8% |
+8,1% |
Pneumocoque |
94,0% |
96,1% |
+2,1% |
Méningocoque C |
43,0% |
74,2% |
+31,2% |
Évolution des couvertures vaccinales pour au moins une dose chez le nourrisson à l’âge de 12 mois8 :
Vaccin |
Couverture 2017 |
Couverture 2018 |
Progression |
Rougeole Oreillons Rubéole |
72,4% |
75,0% |
+2,6% |
Références
1. Vaccination Info Service. https://vaccination-info-service.fr/Questions-frequentes/Questions-generales/Politique-vaccinale-en-France/Pourquoi-avoir-rendu-obligatoires-en-2018-huit-vaccins-supplementaires - accédé le 07/03/2019
2. Loi n° 2017-1836 du 30 décembre 2017 de financement de la sécurité sociale pour 2018
3. INPES - Vaccination : êtes-vous à jour ? http://inpes.santepubliquefrance.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1175.pdf accédé le 12/04/2019
4. INPES - Obligations vaccinales chez le nourrisson. http://inpes.santepubliquefrance.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1836.pdf accédé le 12/04/2019
5. Infovac - Enquête obligation vaccinale Juin 2018. https://www.infovac.fr/docman-marc/public/bulletins/2018/1460-lien-2-enquete-obligation-vaccinale/file - accédé le 12/04/2019
6. Leem et IPSOS -Observatoire sociétal du médicament 8ème vague. https://www.leem.org/publication/observatoire-societaldu-medicament-2018-ipsos-pour-le-leem-8eme-edition - accédé le 12/04/2019
7. Cohen R, et al. Impact of mandatory vaccination extension on infant vaccine coverages: Promising preliminary results. Med Mal Infect (2018) .
Sanofi Pasteur Europe S.A.S. au capital de 58 200 000 € - R.C.S. Lyon B 821 177 425 - FRAN000002743 – SAFR.SAPAS.19.02.0384a - Juin 2019
La coqueluche est une maladie infectieuse causée par la bactérie Bordetella pertussis. Elle se transmet principalement par voie aérienne via les gouttelettes du nez et de la bouche et jusqu’à 3 semaines après le début des symptômes. La toux devient quinteuse, épuisante et répétée, de jour comme de nuit et durant plusieurs semaines. C’est la toux des 100 jours.1
Les formes graves peuvent nécessiter une hospitalisation et entrainer un décès notamment chez2
La coqueluche est la deuxième maladie la plus contagieuse après la rougeole et une personne atteinte en contamine 15 en moyenne.3 (A titre de comparaison, 1 personne atteinte de la Covid-19 en contamine 3 en moyenne.)4
La maladie n’est pas immunisante : il est possible d’attraper plusieurs fois la coqueluche. Par ailleurs, la durée de protection de la vaccination contre la coqueluche est estimée entre cinq et dix ans d’où l’utilité de faire, au cours de la vie, les rappels recommandés dans le calendrier des vaccinations. 5
Les proches non vaccinés (parents, frères et sœurs ou grands-parents) sont la source principale de contamination de la maladie au nourrisson. 1 nourrisson sur 2 contractant la coqueluche a été contaminé par ses parents6 et seulement 1 couple sur 4 est à jour de leur rappel coquelucheux.7
Pour empêcher la transmission aux nourrissons de moins de 6 mois de la coqueluche, la France préconise la « stratégie du cocooning » : tout l’entourage qui sera en contact étroit et durable avec le nourrisson doit être à jour de sa vaccination coqueluche idéalement avant la naissance du nourrisson.8
L’impact de la crise sanitaire COVID-19 sur la vaccination
La vaccination est l’un des actes les plus impactés par la crise sanitaire COVID-19. Près d’un million d’enfants, d’adolescents et d’adultes n’ont pas reçu leur vaccination de rappel depuis le début de la crise sanitaire (mars 2020)9. Les nourrissons sont également affectés par cette baisse de vaccinations non effectuées. Elles ne font pas l’objet d’un rattrapage à ce jour et créent les conditions d’une potentielle résurgence de maladies infectieuses jusque-là bien contrôlées, comme la coqueluche chez le nourrisson notamment.
La HAS invite le pharmacien comme d’ailleurs tout professionnel de santé à vérifier systématiquement le statut vaccinal de l’ensemble de ses patients, afin de saisir toute opportunité d’effectuer, le cas échéant, un rattrapage vaccinal.8
LA/LES SOLUTIONS – CONSEILS DU PHARMACIEN
Comment préserver vos jambes tout l’été ?
LA BELLE SAISON POINTE LE BOUT DE SON NEZ ET AVEC ELLE LA HAUSSE DES TEMPÉRATURES (ON L’ESPÈRE !). MÊME SI LE SOLEIL NOUS DONNE BONNE MINE, POUR DE NOMBREUSES FEMMES LA CHALEUR EST SYNONYME DE JAMBES DOULOUREUSES ET GONFLÉES.
QUE L’ON SOIT SUJETTE OU NON AUX TROUBLES VEINEUX, VOICI QUELQUES CONSEILS ET ASTUCES POUR SOULAGER VOS JAMBES TOUT L’ÉTÉ.
Le port de vêtements trop serrés aux jambes et à la taille peut empêcher une bonne circulation sanguine.
Adopter des vêtements amples et des matières fluides pour éviter les sensations d’inconfort.
Sans vous lancer dans une pratique intensive, 30 minutes de marche par jour favorisent le retour veineux.
Profitez des beaux jours pour prendre le bus à la station suivante et vous arrêter une station avant votre arrivée.
Remontée des chevilles jusqu’aux cuisses, l’eau fraîche va resserrer les veines et améliorer la circulation.
Et par temps chauds cela fait du bien à l’ensemble du corps.
Avec un simple coussin glissé entre le matelas et le sommier, on surélève nos pieds pour retrouver des jambes légères le matin.
Et en été on découvre la compression médicale « effet peau nue » avec Smartleg® le collant de compression médicale transparent et Varisma Nuances® en version bas et mi-bas.
Des teintes « effet peau nue » qui se fondent parfaitement à la couleur de la peau (3)
(1) - https://www.sf-phlebologie.org/j-ai-les-jambes-lourdes
(2) - E11657 Gamme Smartleg Transparent : test en vie réelle des 5 teintes de «beige» - Janvier 2019 - A+A -Heathcare Market Research
La déviation du gros orteil vers l’intérieur du pied est particulièrement fréquente chez les femmes (2). Si l’hallux valgus en lui-même peut être indolore, le simple fait de marcher peut devenir éprouvant. Mettre un pied devant l’autre peut s’avérer plus complexe qu’il n’y paraît. Heureusement, des solutions existent !
Avoir un hallux valgus, ou « oignon de pied », n’est pas toujours facile à vivre. Cette déviation anormale du gros orteil vers le second peut, lorsqu’elle est prononcée, former une bosse (oignon) sur le bord extérieur du pied. Outre le côté esthétique, les frottements ressentis lors de la marche sont souvent synonymes d’inconfort. Lorsqu’elle n’est pas prise en charge avec les équipements adaptés, des lésions cutanées peuvent apparaître (3).
L’une des solutions est d’opter pour une orthèse redresseur, permettant de réaligner le gros orteil. Le redresseur hallux valgus Gibaud® est indiqué pour les femmes ayant un hallux valgus réductible. Il est adapté à un port nocturne ou dans la journée pendant les périodes d’inactivité.
Confortable, adaptable, léger et résistant, notre redresseur a été pensé pour apporter aux femmes le soin qu’elles recherchent !
Le redresseur HV est un dispositif médical de classe 1, destiné pour les affections du pied pouvant bénéficier d’un réalignement du gros orteil, notamment dans le cas suivant : • Hallux valgus réductible. Performance : le dispositif permet un réalignement du gros orteil. Contre-indications : déformation enraidie (hallux valgus non réductible) ; diabète ; les déformations associées à une atteinte traumatique (fractures de métatarsiens, de sésamoïde ou de cunéiforme) ; artérite. • Avant la première utilisation, nous vous invitons à lire attentivement les instructions figurant sur la notice de votre produit. Demandez conseil à votre professionnel de santé. Ce dispositif est un produit de santé réglementé qui porte, au titre de cette réglementation, le marquage CE. Date d’approbation : 04/2022. GIBAUD : 73 rue de la Tour • BP 78 • 42002 Saint-Étienne • Cedex 1
SOIN DES ARTICULATIONS GIBAUD® 3D
LE SOIN QUI BOUGE AVEC MOI
Au cours de l’année 2018, ce sont plus de 36 millions de français qui ont pratiqué une activité sportive1
L’envie peut d’autant plus se faire ressentir à l’approche des beaux jours, où cette activité peut parfois se dérouler à l’extérieur.
Si la pratique sportive procure des bénéfices physiques et sociaux, elle peut aussi entraîner des blessures et accidents, dont l’ampleur dépend du type d’activité sportive. Une enquête épidémiologique a montré que les entorses, les tendinites et les contractures musculaires étaient les plus fréquentes, tous sports confondus2. Les entorses représentaient environ 25% des blessures chez les sportifs2.
Afin de bien prendre en charge une entorse, il est nécessaire de bien comprendre le mécanisme du traumatisme et de déceler les facteurs de gravité. Dans le cadre de cette prise en charge il est préconisé de suivre le protocole GREC3 :
Protégez votre articulation avec notre Genugib® 3D Gibaud® !
Conçue et tricotée en France, notre Genugib® 3D bénéficie d’un maillage textile innovant qui fournit une compression spécifique, souple et élastique, comme une seconde peau.
La Genugib® 3D est indiquée pour les affections du genou, pouvant bénéficier d’une compression, notamment dans les cas suivants :
1- Baromètre nationale des pratiques sportives 2018, Janvier 2018 – INJEP – Rapport d’étude
GENUGIB® 3D est un dispositif médical indiqué pour les affections du genou pouvant bénéficier d’une compression, notamment dans les cas suivants : sensation / sentiment d’instabilité ; foulures et entorse légère ; douleur au genou.
Contre-indication : le dispositif ne doit pas être utilisé chez les personnes pour qui la compression est contre indiquée.
Avant la première utilisation, nous vous invitons à lire attentivement les instructions figurant sur la notice de votre produit. Demandez conseil à votre professionnel de santé. Ce dispositif est un produit de santé réglementé qui porte, au titre de cette réglementation, le marquage CE. Date d’approbation : mai 2022. GIBAUD : 73 rue de la Tour • BP 78 • 42002 Saint-Étienne • Cedex 1
La coqueluche est une maladie infectieuse causée par la bactérie Bordetella pertussis. Elle se transmet principalement par voie aérienne via les gouttelettes du nez et de la bouche et ce jusqu’à 3 semaines après le début des symptômes. La toux devient quinteuse, épuisante et répétée, de jour comme de nuit et durant plusieurs semaines. C’est la toux des 100 jours1.
Les formes graves peuvent nécessiter une hospitalisation et entraîner un décès, notamment chez 2 :
- les nourrissons de moins de 6 mois
- certaines personnes fragiles
La coqueluche est la deuxième maladie la plus contagieuse après la rougeole et une personne atteinte en contamine 15 en moyenne.3 (A titre de comparaison, 1 personne atteinte de la COVID-19 en contamine 3 en moyenne.)4
La maladie n’est pas immunisante : il est possible d’attraper plusieurs fois la coqueluche. Par ailleurs, la durée de protection de la vaccination contre la coqueluche est estimée entre cinq et dix ans d’où l’importance de faire, au cours de la vie, les rappels recommandés dans le calendrier des vaccinations.5
Les proches non vaccinés (parents, frères et sœurs ou grands-parents) sont la source principale de transmission de la maladie au nourrisson. 1 nourrisson sur 2 contractants la coqueluche a été contaminé par ses parents6 et seulement 1 couple sur 4 est à jour de leur rappel coquelucheux.7
Pour protéger les nourrissons de moins de 6 mois de la coqueluche, la stratégie vaccinale de la France repose sur une vaccination obligatoire du nourrisson à l'âge de 2, 4 et 11 mois, sur des recommandations vaccinales chez l'enfant à 6 ans, chez l'adolescent à 11-13 ans, chez l'adulte à 25 ans ainsi que la vaccination de la femme enceinte à partir du deuxième trimestre de grossesse (préférentiellement entre 20 et 36 semaines d'aménorrhée). Si la mère n'a pas été vaccinée pendant sa grossesse, la stratégie du cocooning sera recommandée : les personnes susceptibles d'être en contact étroit avec le nourrisson devront être à jour de leur vaccination coquelucheuse.8
La vaccination est l’un des actes les plus impactés par la crise sanitaire COVID-19. Près d’un million d’enfants, d’adolescents et d’adultes n’ont pas reçu leur vaccination de rappel entre le début de la crise sanitaire (mars 2020) et avril 20219. Elles ne font pas l’objet d’un rattrapage à ce jour10 et créent les conditions d’une potentielle résurgence de maladies infectieuses jusque-là contrôlées11, comme la coqueluche chez le nourrisson notamment.
· Se protéger soi-même. Dans le cadre de maladies à prévention vaccinale, il s’agit de se faire vacciner afin de prévenir la maladie.12
· Se faire vacciner afin de protéger les autres. Une fois vacciné, nous ne sommes plus susceptibles de transmettre la maladie à notre entourage. Cela interrompt la chaîne de transmission.12
· Pour plus d’informations, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien
Article préparé en partenariat avec Sanofi
Sources :
Notre mode de vie sédentaire accentue ce phénomène.
Affectant aussi bien les hommes que les femmes, le mal de dos, communément appelé lumbago, concerne tout le monde. Les douleurs dorsales se font alors sentir brusquement et peuvent disparaître spontanément en 4 à 6 semaines.
Néanmoins, les lombalgies peuvent toutefois devenir chroniques et s’avérer limitantes (1).
Nos Ceintures de Soutien Lombaire Lombogib® de Gibaud® soulagent vos douleurs quotidiennes et corrigent votre posture.
Nos produits apportent un soutien du dos pour vous accompagner dans vos activités quotidiennes, au travail comme à la maison.
1. Gourmelen et al. (2007). Fréquence des lombalgies dans la population française de 30 à 64 ans. Résultats issus de deux enquêtes nationales. In Annales de réadaptation et de médecine physique (Vol. 50, No. 8, pp. 633-639). Elsevier Masson.
La LOMBOGIB® UNDERWEAR 21 cm ou 26 cm est indiquée pour les affections des lombaires pouvant bénéficier d’une restriction de mouvement, notamment dans les cas suivants : douleurs musculaires lombaires (Lumbago) ; sciatique ; lésions lombosacrées ; douleurs lombaires chroniques. Contre-indication : le dispositif ne doit pas être utilisé chez les personnes pour qui la compression est contre-indiquée. Avant la première utilisation, nous vous invitons à lire attentivement les instructions figurant sur la notice de votre produit. Demandez conseil à votre professionnel de santé. Ce dispositif est un produit de santé réglementé qui porte, au titre de cette réglementation, le marquage CE. Date d’approbation : septembre 2022. GIBAUD : 73 rue de la Tour • BP 78 • 42002 Saint-Étienne • Cedex 1?
La flore intestinale, le désormais célèbre « microbiote », c’est l’ensemble de tous les micro-organismes qui peuplent notre appareil digestif. Il est aujourd’hui bien connu qu’un déséquilibre de cette flore joue un rôle clé dans l’apparition de nombreuses pathologies. Alors comment garder l’équilibre ? Voici la réponse.
Le rôle du microbiote intestinal est de mieux en mieux connu. On sait que l’altération qualitative et fonctionnelle de la flore intestinale – ce que l’on appelle la dysbiose – est une piste sérieuse pour comprendre l’origine de certaines maladies, comme l’obésité, le diabète, les cancers digestifs…
Mais alors comment ne pas l’altérer ? Bien entendu, notre alimentation joue un rôle de tout premier ordre. A commencer par les fibres. Présentes en abondance dans les légumes frais ou secs, les fruits et les céréales, elles sont en quelque sorte les premiers carburants de notre flore intestinale. Des chercheurs de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) ont montré que « plus l’apport en fibres est grand et plus la diversité et le nombre d’espèces de bactéries sont importants. Le microbiote en est d’autant plus stable et équilibré. » Mais plus encore, « la dégradation des fibres produit des acides gras à courte chaîne (AGCC) qui ont des effets protecteurs sur notre santé. Au niveau de l’intestin, ces molécules permettent, entre autres, de réguler les processus inflammatoires ». Enfin, les AGCC « sont capables d’inhiber la prolifération des cellules cancéreuses dans le côlon. »
Mais les fibres ne sont pas les seuls aliments à privilégier. Les yaourts sont aussi excellents pour chouchouter notre microbiote. En fait, la consommation de lait fermenté, comme le yaourt, entraîne la présence de bactéries lactiques dans le tractus gastro-intestinal. Ainsi, toujours à l’INRA, deux équipes ont démontré les bienfaits de ces produits sur la santé de patients atteints du syndrome de l’intestin irritable. Les probiotiques qu’ils contiennent conduisent à une augmentation des populations de certaines bactéries qui synthétisent du butyrate, acide gras connu pour son effet bénéfique sur la santé de l’intestin. De plus, les chercheurs ont observé, chez les patients, une diminution de la bactérie Bilophila wadsworthia, suspectée d’être impliquée dans le développement de pathologies intestinales.
Autre travail, celui d’un chercheur britannique (de la Royal Lancaster Infirmary). Selon lui, les bactéries du transforment les sucres en acide lactique. Lequel « permet l’élimination d’autres bactéries, éventuellement pathogènes dans la cavité buccale, l’oropharynx et l’œsophage ». Et ainsi, « aide à prévenir certaines pathologies dans ces régions ».
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Les fêtes et leur lot de petits plaisirs sont passés. Mais maintenant votre sommeil est décalé, le manque de sport commence à se faire sentir. Et votre estomac, à peine remis des repas copieux, se retrouve confronté à l’épreuve de la galette des rois. Comment retrouver la forme ?
Vous avez repris le travail depuis une petite semaine et vous vous sentez encore fatigué(e) des fêtes ? Il serait peut-être temps de retrouver un rythme plus équilibré, tant au niveau du sommeil que dans votre assiette !
Privilégiez donc les couchers avant minuit, période pendant laquelle le sommeil s’avère le plus récupérateur. En effet, pendant cette phase de sommeil lent-profond, le cerveau ralentit son activité. Elle est indispensable pour franchir la frontière du sommeil paradoxal. Elle correspond aussi au moment où le cerveau fait le tri entre les expériences vécues et les souvenirs à éliminer. De quoi favoriser une bonne disponibilité cérébrale et augmenter les capacités de mémoire, deux atouts forts utiles en début d’année pour la reprise du travail.
Une nutrition équilibrée
Dans l’assiette, mieux vaut privilégier des dîners consistants sans être lourds, composés de glucides lents (riz complet, quinoa…) pour favoriser l’énergie à diffusion progressive. Les sucres rapides eux se transforment en graisses dans le sang avec un effet booster : l’énergie descend aussi vite qu’elle est montée. Attention donc au risque de fringale.
Pensez aussi aux sources de protéines plutôt qu’aux lipides. Connus pour augmenter la température du corps, les lipides retardent en effet le processus d’endormissement. Les apports en graisses sont à répartir entre le petit-déjeuner et le déjeuner. Côté protéines, allez à la source du tryptophane, un acide aminé bien particulier. Retrouvé dans les viandes, les coquillages, les œufs et les produits laitiers, ce dernier est essentiel dans la synthèse de la mélatonine et de la sérotonine, ces neurotransmetteurs impliqués dans le processus d’endormissement. Pensez aussi à dîner au minimum 3 heures avant le coucher afin que le début de la digestion n’entrave pas votre plongée dans les bras de Morphée.
Faites-vous du bien !
Autre réflexe incontournable pour vous sentir en forme : vous mettre au sport ! Pour reprendre une activité, pensez à allier plaisir et motivation. Rien ne sert de courir, nager ou pédaler trop longtemps. Privilégiez – au moins au début- les sorties de 30 minutes à 1 heure pour ne pas vous lasser, ni faire vivre à votre organisme un traumatisme auquel il n’est pas habitué. Vous pouvez aussi réaliser une séance par jour d’exercices de renforcement musculaire chez vous.
Si vous préférez les sorties en plein air, pensez à bien vous couvrir, notamment aux extrémités, les mains, les pieds et aussi la tête, là où la déperdition de chaleur est la plus importante. Et si le footing et le vélo ne vous disent trop rien, pensez à la marche nordique. Idéale pour stimuler l’appareil cardio-respiratoire, cette pratique vous permet une dépense énergétique en douceur. Enfin, ne l’oubliez pas si vous vous remettez ou commencez le sport et que vous avez plus de 40 ans, la reprise doit se faire de manière encadrée. Pour en savoir plus, cliquez ici.
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Vous ressentez comme une brûlure qui part de l’estomac et remonte dans la poitrine ? Vous souffrez très probablement d’un reflux gastro-œsophagien, le fameux RGO. Comment en diminuer les symptômes ? Comment le prévenir ? Les réponses du Pr Stanislas Bruley des Varannes, gastro-entérologue au CHU de Nantes.
Qu’est-ce que le RGO ?
« Le reflux gastro-œsophagien (RGO) est en réalité la traduction excessive d’un phénomène physiologique. Autrement dit la remontée du contenu gastrique dans l’œsophage », explique le Pr Stanislas Bruley des Varannes. Et nous sommes nombreux à en souffrir. « Nous estimons qu’en France, 15% de la population ressent des symptômes une fois par semaine. »
Des symptômes bien spécifiques
Justement que ressentent les patients précisément ? « Le maître symptôme lié au RGO est appelé pyrosis. C’est une brûlure qui part de l’estomac et remonte au niveau de la poitrine », précise notre spécialiste. Il peut aussi se manifester par des douleurs de la gorge, des remontées acides ou amères, des toux inexpliquées ou des régurgitations alimentaires.
Des facteurs de risque à surveiller
Comme l’explique le Pr Stanislas Bruley des Varannes, « le RGO est avant tout provoqué par l’augmentation de la pression abdominale mais aussi par des relâchements du sphincter qui sépare l’œsophage de l’estomac. Les facteurs de risque sont donc ceux qui augmentent la pression abdominale, et en tout premier lieu c’est le surpoids. »
Des règles hygiéno-diététiques à respecter
Heureusement, le respect de quelques règles hygiéno-diététiques contribue à diminuer l’intensité ou la fréquence du RGO. « Elles sont d’abord liées, à la suppression des facteurs favorisant la pression abdominale », explique le Pr Bruley des Varannes. « Le principal étant le surpoids. Mais ce n’est pas tout, nous recommandons également de diminuer les facteurs provoquant l’ascension de l’acidité. Parmi eux figurent les repas trop gras et trop copieux. Ces derniers vont rendre difficile le travail de vidange de l’estomac, favorisant ainsi le RGO. »
Il convient également de manger moins vite et de bien mâcher. Il est par ailleurs conseillé de limiter sa consommation de produits favorisant l’acidité comme le café, le tabac, l’alcool, les boissons gazeuses d’où d’épices. La position couchée voire simplement allongée, moins de 2 heures après les repas risque également de provoquer un RGO.
Des traitements efficaces mais à petites doses
Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont indiqués dans le traitement du RGO. « Ce sont des agents qui réduisent la sécrétion acide de l’estomac, car c’est surtout le contact acide du contenu gastrique avec l’œsophage qui déclenche les symptômes. » Le Pr Bruley des Varannes soulève toutefois un problème. « Ces traitements sont trop facilement prescrits, or ils peuvent provoquer des effets secondaires. On essaie donc aujourd’hui de rationaliser la prise des IPP en prenant la plus petite dose possible. »
Il existe une deuxième arme qui agit « de manière mécanique. C’est ce que nous appelons les agents couvrants. Ils visent à protéger les muqueuses agressées par le RGO et donc à limiter le contact entre le liquide du reflux et l’œsophage. » Enfin, un dispositif original, baptisé ESOXX® ONE, offre une réelle alternative thérapeutique. En effet il soulage à la fois les symptômes en agissant directement au niveau de l’œsophage et peut permettre également une cicatrisation des lésions de cet organe. « Il peut être pris en association avec des IPP en cas de RGO fréquent, mais aussi seul en cas de douleurs occasionnelles. Attention, il doit toujours être administré après les repas, afin d’éviter que ce dernier n’empêche la bonne adhésion du produit à la muqueuse œsophagienne. »
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Les sports d’hiver, c’est le grand air, le plaisir de la glisse mais aussi parfois… des blessures : il en survient environ 140 000 chaque année en France. Pour ne pas en arriver là, préparez-vous physiquement, et suffisamment à l’avance.
Ski alpin, ski de fond, snowboard et même raquettes… toutes les activités hivernales exigent un minimum de préparation physique. Qui plus est si vous n’avez pas l’habitude de faire du sport le restant de l’année. Pour éviter les blessures et les douleurs articulaires, il est donc nécessaire de se préparer entre 1 et 2 mois avant le départ.
La préparation physique permet de renforcer les muscles des membres inférieurs. Marchez 30 minutes, 2 à 3 fois par semaine constitue déjà une activité physique. Privilégiez les escaliers plutôt que les ascenseurs. La pratique régulière du jogging permettra non seulement de muscler les jambes mais aussi d’améliorer votre résistance. Au même titre d’ailleurs que le vélo ou la natation...
N’oubliez pas, une fois sur place, que la gestion des premiers jours est primordiale. L’organisme n’est pas habitué à ce type d’effort. Sans compter qu’il est bien souvent fatigué après le voyage… Autant de bonnes raisons pour démarrer en douceur. Par une demi-journée de ski par exemple. Prenez également le temps de faire une sieste.
Une fois sur les pistes, ne passez pas à côté des premiers signes de fatigue. Ils sont simples à repérer : une sensation de brûlure au niveau des quadriceps, les muscles qui se situent à l’avant des cuisses, doit alerter et inciter à se reposer. Au même titre d’ailleurs que des douleurs dans les jambes au point qu’elles ne vous portent plus…
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Des montagnes enneigées, un ciel bleu, un soleil éclatant… Aux sports d’hiver, les dangers du soleil sont bien souvent sous-estimés et mal connus. Même si vous vous sentez en sécurité grâce à des températures plus fraîches, les ultraviolets n’en sont pas moins agressifs… Bien au contraire.
En montagne, plus vous prenez de l’altitude et plus la température diminue. A raison d’un degré tous les 100 mètres, le thermomètre baissera de 10°C entre votre camp de base dans une station familiale à 1 500 m, et les 2 500 m du « petit sommet sympa » d’où vous souhaitez faire partir la balade.
Et si en plus vous pensez que les rayons du soleil seront moins violents là-haut, vous avez tout faux, comme l’explique l’association Sécurité Solaire : « l’Index UV à l’inverse des températures, augmente dans une proportion de 10% tous les 1 000 m d’élévation. » Si vous n’y prenez garde, les ultraviolets peuvent alors devenir… ultraviolents. N’hésitez donc pas, en plus de la crème solaire, à porter un chapeau et des vêtements à manches longues.
La réverbération. Comme c’est le cas l’été en mer, la réverbération figure parmi vos principaux ennemis. La neige des cimes réfléchit 40% à 90% du rayonnement UV. Soyez donc davantage attentifs à votre peau…mais aussi à vos yeux. Les ultraviolets sont responsables en particulier, de l’opacification du cristallin qui conduit à la cataracte -la première cause de cécité dans le monde- mais ils peuvent aussi provoquer une ophtalmie, sorte de « coup de soleil de l’œil ». Le choix de la bonne paire de lunettes de soleil ne s’improvise donc pas.
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Se faire masser par votre conjoint(e), un proche, ou un spécialiste, suppose de se sentir enveloppé(e) dans la détente, en confiance entre les mains douces et agiles qui vont savoir détendre les zones de tensions (crâne, nuque, dos…). Ce moment vous donne « la possibilité de vous abandonner dans un état de lâcher-prise ; dans un mode complètement passif où nous n’avons pas besoin de faire d’effort », décrivent les spécialistes du Réseau des massothérapeutes professionnels du Québec.
Mais qu’en est-il de l’automassage ? Premier point positif de cette pratique : la facilité d’accès ! « Le plaisir de se masser soi-même réside dans la possibilité de le faire partout et en tout temps. L’automassage, c’est un outil que l’on peut intégrer à notre routine quotidienne pour prendre soin de soi. »
Comment faire ? Pour commencer, adaptez la pression de vos doigts en fonction de la zone à masser, « plus directe et plus forte avec le bout des doigts ou une approche plus englobante et douce avec les mains ». Vous pouvez aussi utiliser des balles « pour atteindre certaines régions plus difficiles à masser comme les muscles du dos ». Choisissez les modèles « plus souples, donc moins fermes, comme une balle de tennis ». Enfin, « pour masser de plus gros groupes musculaires, comme les quadriceps, on peut utiliser un rouleau de massage ». Et n’hésitez pas à utiliser une huile, un gel ou une crème pour favoriser le glissement et hydrater votre peau !
L’automassage bénéficie aux sphères physiques comme psychologiques : le stress diminue, la qualité du sommeil est améliorée. Ce geste « permet de nous ancrer dans le moment présent, de nous reconnecter à notre corps et de travailler notre ressenti ». Voici la liste des principaux bienfaits :
Pour en ressentir les bénéfices, vous pouvez prendre le temps de ce rituel « 5 à 20 minutes » chaque jour, « et ce, sans autre distraction ». Le matin, l’automassage permet de se réveiller en faisant circuler l’énergie dans le corps. Le soir, le massage vient apaiser le système nerveux central parfois très sollicité la journée. « Dans ce cas, on priorise un massage lent et en douceur pour préparer le corps au sommeil. » Et à tout moment de la journée, ce petit réflexe bien-être ne peut vous faire que du bien.
A noter : quelle que soit l’heure, l’automassage gagne en efficacité si vous l’associez à « des respirations profondes, de la musique, une méditation ou une visualisation ».
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Parce qu’il s’agit d’un jeune ou d’un sportif « dur au mal », parce que rien ne doit priver de la semaine de neige tant attendue et cher payée, il arrive ainsi que des fractures – ou des entorses sérieuses – passent inaperçues.
C’est la persistance d’une douleur, d’une gêne à la mobilité ou d’un gonflement qui conduisent chez le médecin après le retour au domicile. Confirmant son examen, il n’est pas exceptionnel que les radiographies montrent pour un genou douloureux une fracture du tibia, pour une cheville gonflée un arrachement de malléole ou, pour une épaule impotente, un arrachement osseux à l’extrémité supérieure de l’humérus. Dans tous les cas, ces lésions nécessitent un traitement de contention ou de chirurgie…
Après un traumatisme aux sports d’hiver, c’est sur place que vous devez consulter. Et de surcroît, vous devez absolument… suivre l’avis du médecin. C’est la condition d’une récupération ostéo-articulaire correcte. Et la garantie du plaisir de refaire du ski est bien souvent à ce prix.
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La campagne Mars bleu vient de commencer. L’occasion de faire le point sur le manque de participation des Français au dépistage du cancer colorectal, à l’origine de 120 nouveaux cas et 50 décès chaque jour en France
Organisée depuis 15 ans, la campagne Mars Bleu sensibilise au cancer colorectal. Thématique malheureusement redondante : « la faible participation » des Français au dépistage organisé, comme le rappelle la Ligue nationale contre le cancer.
Ce dépistage organisé est proposé pour toute personne âgée de 50 à 74 ans en France. Basé sur la détection de sang dans les selles, ce test immunologique gratuit, rapide et indolore s’effectue à domicile. En cas d’anomalies, il permet de donner le feu vert pour passer des examens complémentaires (coloscopie). Si des polypes sont détectés, il est possible de les éliminer par chirurgie le plus précocement possible. Ce dépistage est proposé au bon moment sachant que 95% des cancers colorectaux sont diagnostiqués après 50 ans. Il est essentiel pour sauver des vies : prises en charge le plus tôt possible, 90% de ces tumeurs se guérissent. Le dépistage présente l’intérêt de cibler large : indispensable quand on sait que 80% des patients souffrant de cette tumeur n’ont aucun antécédent familial. Donc aucune raison d’entrer dans un circuit de dépistage précoce.
Mais comment expliquer le manque de recours au dépistage du cancer colorectal ? « Cela peut s’expliquer par les nombreux tabous qui subsistent autour de ces cancers, le manque d’informations et d’accompagnement », décrit la Ligue.
« Ce phénomène a aussi été accentué par la crise sanitaire. » Du fait de déprogrammation des consultations, de renoncement aux soins et de la place occupée par la Covid-19 depuis 2020, de nombreux Français ont en effet mis de côté la prévention en oncologie. Selon Daniel Nizri, président de la Ligue contre le cancer « il est urgent de faciliter l’accès aux tests de dépistages et d’en améliorer la disponibilité pour rattraper le retard engendré par la crise sanitaire ».
Pour faciliter l’accès aux tests de dépistage, sachez que :
A noter : chaque année, 43 000 patients apprennent qu’ils souffrent d’un cancer colorectal en France. La tumeur du poumon chez l’homme et du sein chez la femme restent les premiers des cancers les plus meurtriers. Vient ensuite le cancer colorectal tous sexes confondus. Et en termes d’incidence, le cancer colorectal reste parmi les plus diagnostiqués avec les cancers du sein, de la prostate et des poumons.
Dans le cadre du dépistage du cancer colorectal, la coloscopie est pratiquée en cas de traces de sang dans les selles. En quoi consiste cet examen qui fait souvent peur ? Précisions à l’occasion de la campagne de sensibilisation Mars bleu.
Les tests immunologiques pratiqués à domicile tous les 2 ans de 50 à 74 ans peuvent révéler des traces de sang dans les selles. Dans ces situations, le patient est dirigé vers un établissement de santé pour bénéficier d’une coloscopie, prescrite pour, rechercher au niveau digestif des anomalies « et, si besoin, faire des biopsies ou traitements(2) » renseigne le site Ameli.fr
Vous devez passer une coloscopie ? Sachez que dans les 8 à 10 jours précédant l’examen, vous aurez une consultation avec l’anesthésiste en vue de l’anesthésie générale ou locale sous laquelle se déroule l’intervention.
La veille ou l’avant-veille de l’examen, l’alimentation sans fibres alimentaires(3) est privilégiée pour nettoyer les intestins (car les fibres laissent des résidus dans les tubes digestifs). Le médecin pourra en effet réaliser la coloscopie uniquement si les intestins sont vides. Sont donc privilégiés pendant 24 à 48 h « les bouillons sans légumes, les pâtes non complètes, les pommes de terre, la viande, le poisson, les compotes de fruits cuits et le pain blanc ». Pour terminer de nettoyer vos intestins, vous aurez à boire un produit prescrit par le médecin qui « provoque rapidement une diarrhée très importante, sans douleurs abdominales ».
Le jour de l’intervention, vous devez être à jeun. « Aucun aliment, ni boisson, ni médicament, à partir de l’heure fixée par l’anesthésiste (en général, six heures avant l’examen pour les aliments solides et trois heures pour les liquides) ». Le tabac sera aussi à éviter sur ce délai : la cigarette est en effet connue pour « augmenter les sécrétions gastriques ».
Vous serez pris en charge en ambulatoire et ne resterez donc à l’hôpital, qu’une demi-journée au maximum.
L’intervention consiste à « observer l’intérieur du gros intestin (côlon) et l’extrémité finale de l’intestin grêle » à l’aide d’un endoscope introduit par l’anus. Il s’agit d’un « tube souple muni d’une petite caméra, d’une lampe et, si besoin, d’instruments chirurgicaux passant par le canal de l’endoscope ». Dans le détail :
De retour dans votre chambre, après la coloscopie, « vous pouvez ressentir un ballonnement abdominal sans douleurs, dû à la persistance de gaz dans le tube digestif. Cela passe avec l’émission de ce gaz par l’anus ».
Après le passage au bloc, en salle de réveil et en salle de repos, le feu vert sera donné pour votre sortie, après surveillance de toutes vos constantes. Pour rentrer chez vous, « il est obligatoire d’être accompagné d’un proche (parent ou ami). La conduite d’un véhicule est interdite le jour de l’intervention ».
A noter : au-delà du cancer colorectal, la coloscopie constitue l’examen de référence dans le diagnostic des atteintes ou maladies du côlon que sont « les polypes du colon, la maladie de Crohn, la rectocolite hémorragique ». Les différentes indications/symptômes, en plus d’un test immunologique positif, relèvent « d’une rectorragie, d’une présence de sang noir dans les selles, de constipation récente, de douleurs abdominales ».
A l’occasion de Mars bleu, le mois du dépistage du cancer colorectal, focus sur les facteurs de risque de cette maladie qui relèvent en partie du mode de vie. Et qui sont donc modifiables.
Est-il possible de prévenir la survenue d’un cancer colorectal ? Oui, en partie. En effet, comme la plupart des cancers, il relève de facteurs que l’on peut maîtriser et d’autres éléments sur lesquels on ne peut pas agir. C’est le cas de l’âge (« 9 personnes atteintes sur 10 ont plus de 50 ans », indique l’Institut national du Cancer), la prédisposition familiale (un antécédent familial de cancer du côlon ou du rectum augmente le risque) ou le fait d’être atteint d’une maladie qui affecte les intestins, comme la rectocolite hémorragique ou la maladie de Crohn.
A l’inverse, d’autres facteurs favorisant la survenue de ce type de cancer et qui relèvent du mode de vie sont clairement identifiés. Autrement dit, pour réduire le risque de développer un cancer colorectal, il est recommandé d’observer plusieurs mesures de prévention.
Limiter l’alcool, arrêter le tabac. L’association de l’alcool et du tabac multiplie par 8,6 le risque de cancer colorectal, indique la Haute Autorité de Santé. L’arrêt du tabac et une consommation limitée de boissons alcoolisées sont donc préconisés pour prévenir la survenue d’un cancer colorectal, mais aussi les autres types de cancers. En France, le tabac provoque chaque année 68 000 nouveaux cas et 45 000 décès, rappelait l’INCa en 2020. La consommation d’alcool est, elle responsable de 28 000 nouveaux cas et 16 000 décès tous les ans.
Moins de viande et de charcuterie, plus de fibres. L’alimentation joue elle aussi un rôle important : toujours selon la HAS, une consommation supérieure à 100 g de viande rouge par jour augmente de 29% le risque de cancer colorectal. Ce risque est augmenté de 21% si l’on consomme plus de 50 grammes de charcuterie par jour. Il convient donc de veiller à limiter la consommation de ces aliments – surtout quand ils sont gras et salés – et d’opter pour un régime plus riche en fibres. Consommer au quotidien céréales complètes, légumineuses, fruits et légumes semble contribuer à réduire le risque de développer un cancer colorectal.
Davantage d’activité physique. La sédentarité est un autre facteur de risque sur lequel il est possible d’agir, avec des résultats probants. Ainsi, par rapport à des personnes ne pratiquant aucune activité physique, « le pourcentage de diminution du risque de cancer du côlon (…) varie de 18 % [pour une activité physique modérée à régulière] à 29% [pour une activité physique intense] », rappelle la HAS. Cette réduction du risque pourrait notamment s’expliquer par l’accélération du transit intestinal induit par l’activité physique, qui réduirait « le temps d’exposition de la muqueuse digestive aux cancérogènes d’origine alimentaire ».
L’observance de ces recommandations peut également contribuer à limiter le surpoids, qui est également un facteur de risque de développer un cancer colorectal. Enfin, la prévention passe aussi par la participation à la campagne annuelle de dépistage de la maladie, qui s’adresse aux personnes âgées de 50 à 74 ans, et qui se déroule comme chaque année pendant tout le mois de mars.
(1) Cette lettre est envoyée tous les deux ans aux personnes âgées de 50 à 74 ans
(2) ablation de polypes du côlon, coagulation des micro-lésions situées au niveau des vaisseaux sanguins
(3) légumes verts, crudités, salade, laitages, fruits crus
Sources :
InCa, Haute autorité de santé - Le 2 mars 2022
Ligue nationale contre le cancer, mars 2022
Ameli.fr, mars 2022
Si elle peut présenter un handicap sur le plan social, la mauvaise haleine – ou halitose de son appellation scientifique - ne constitue pas une fatalité. Bien souvent, le problème peut être résolu par une amélioration de l’hygiène bucco-dentaire.
Dans plus de 80 % des cas, les problèmes d’halitose ont une origine bucco-dentaire. En cause ? La dégradation de résidus alimentaires par des bactéries. Ce phénomène entraîne alors l’apparition de composés volatils sulfurés qui, présents en grandes quantités, peuvent dégager une odeur désagréable.
Mélangés à la salive, ces résidus alimentaires vont également entraîner la formation de plaque dentaire et de tartre, qui peuvent aussi amplifier l’halitose. Au même titre que la présence de cavités carieuses et/ou d’affections du parondonte, les tissus qui soutiennent la dent.
Tous ces aspects signifient surtout qu’une haleine fraîche passe par une hygiène bucco-dentaire stricte : un brossage quotidien après chaque repas, associé au… brossage de la langue, là où tendent à stagner de nombreuses bactéries. Ce geste s’effectue « d’arrière en avant pour éliminer les dépôts qui recouvrent la langue, à l’aide d’un gratte-langue ou de la surface siliconée situé sur certaines têtes de brosses à dents. On ne doit pas utiliser les poils de la brosse à dents pour nettoyer la langue car ils risqueraient de créer des micro-lésions sur sa surface dans lesquelles s’engouffreraient les bactéries accentuant ainsi le problème de mauvaise haleine », met en garde l’Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD). Par ailleurs : hydratez-vous régulièrement en cours de journée car « une bouche sèche favorise la libération des mauvaises odeurs ».
Enfin, si malgré toutes ces préconisations, l’halitose persiste, demandez un avis à votre médecin. Dans une petite proportion de cas, la mauvaise haleine peut aussi avoir une origine extra-buccale. Par exemple, en présence d’une affection de type ORL ou gastro-intestinal.
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La visite annuelle chez le dentiste constitue un passage incontournable pour une bonne santé dentaire. Pourtant, aujourd’hui, 40% des Français ne s’y rendent pas régulièrement. Pour améliorer ce suivi préventif cette année, pensez à planifier vos rendez-vous de contrôle. Prévoyez une consultation pour toute la famille. Et si un membre ou vous-même souffrez d’une maladie chronique, ne l’oubliez pas : deux visites annuelles s’imposent. Miroirs de notre état de santé, les dents peuvent révéler un trouble.
Au quotidien, améliorez aussi votre hygiène bucco-dentaire. Pensez à utiliser du fil dentaire et un bain de bouche en prévention. Le fil doit être passé entre chaque espace inter-dentaire après le brossage du soir. En guise de repère, pensez à changer votre brosse à chaque saison. Choisissez un dentifrice au fluor adapté pour chaque personne du foyer suivant son âge ou une éventuelle pathologie dentaire.
Enfin, dernier point, surveillez votre alimentation. En évitant le grignotage, vous réduirez les attaques acides responsables des caries. « En plus des 2 brossages incontournables du matin et soir, pendant 2 minutes, au cours de la journée, on se rince la bouche à l’eau ou on mâche pendant 20 mn au moins, un chewing-gum sans sucres, après chaque prise alimentaire », insiste l’Union française pour la santé bucco-dentaire.
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Un bain de bouche, c’est pour quoi faire ? Il peut en fait avoir plusieurs indications : pour rafraîchir l’haleine pour réduire la plaque dentaire, pour lutter contre le tartre…
Ceux vendus en supermarché sont d’usage fréquent. Ce sont de bons compléments au brossage. Ils offrent une sensation supplémentaire de fraîcheur. Ils sont par ailleurs faiblement concentrés en agents antiseptiques. Leur utilisation quotidienne ne pose donc aucun problème. Côté vertus, Ils réduisent donc le développement et l’adhésion de la plaque sur les dents. Mais ils ne font que retarder son apparition. Ceux qui contiennent du fluor aide à prévenir ou à réduire le risque de carie.
Quant aux produits thérapeutiques vendus en pharmacie, ce sont de bons antiseptiques, ils accélèrent la cicatrisation. Mais ils ne doivent être utilisés que ponctuellement, dans un plan de traitement d’une gingivite ou d’une parodontite par exemple. Un usage trop fréquent conduirait en somme au déséquilibre de la flore buccale. Alors avant de choisir, demandez conseil à votre dentiste ou à votre pharmacien.
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La parodontite n’apparaît pas sans prévenir. Elle est précédée par un premier stade inflammatoire appelé gingivite qui évolue de manière chronique sur plusieurs années. D’abord les gencives saignent légèrement à l’occasion du brossage des dents, elles changent de couleur pour devenir un peu plus rouges, gonflent et sont progressivement plus sensibles… Si vous présentez un de ces symptômes, consultez sans tarder un chirurgien-dentiste.
La plaque dentaire est la cause principale de la maladie des gencives. Cet enduit blanc formé de protéines salivaires, de déchets alimentaires et de bactéries se dépose à la surface des dents et des gencives. Favorisées par une hygiène bucco-dentaire insuffisante, les bactéries stimulent la formation de la plaque dentaire.
Laquelle est à l’origine de l’inflammation gingivale. A cela s’ajoutent plusieurs facteurs aggravants que sont le tabagisme, la consommation d’alcool mais aussi le diabète ou des changements hormonaux durant la grossesse par exemple.
Voilà pourquoi un brossage des dents bi-quotidien doit être associé à une hygiène de vie saine. Mais pas uniquement : le suivi régulier par un dentiste est primordial afin de prendre en charge une inflammation des gencives à un stade précoce.
Dans le cas contraire, la gingivite ne sera que la première étape avant de voir apparaître la parodontite. Alors, tous les tissus de soutien de la dent seront atteints, entraînant des symptômes plus graves comme le déchaussement, une hypersensibilité en raison du dénudement des racines, l’apparition d’espaces nouveaux entre les dents, des abcès au niveau des gencives…
Sans traitement, la parodontite peut quant à elle aboutir à la perte des dents par dégradation de l’os qui les soutient ou par une propagation de l’infection aux dents nécessitant leur extraction. Sans compter que la parodontite non traitée peut avoir aussi des répercussions sur l’état de santé général. Elle accroît notamment le risque d’abcès parodontaux, d’infections cardio-vasculaires et pulmonaires.
Prenez rendez-vous chaque année pour une consultation de contrôle avec votre dentiste. Et n’hésitez pas à le contacter en cas de symptômes.
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Comme chaque année, les personnes allergiques aux pollens souffrent de symptômes respiratoires durant la saison. Mais à quelle période correspond cette saison des pollens au juste ? Et quelles essences sont à surveiller ? Voici un petit récapitulatif des pollens en fonction des mois de l’année.
Nez qui coule, yeux qui piquent, fatigue… les personnes allergiques aux pollens commencent à souffrir avec l’arrivée des beaux jours et la floraison de certaines essences précoces. C’est le cas des pollens d’aulne, de bouleau, de frêne et de cyprès qui peuvent commencer dès le mois de février. Mais, en général, c’est au mois de mars que commencent vraiment les soucis. A partir d’avril et mai, les platanes et au cyprès ainsi que le bouleau, le saule, le hêtre et le charme commencent à bourgeonner. Il s’agit là de la saison des arbres.
Par la suite, de mai à août, débute celle des graminées. Il s’agit de plantes type céréales, comme le blé, l’orge, le maïs, le seigle, l’avoine. Avec le pollen de bouleau, elles sont le plus souvent responsables des manifestations allergiques les plus importantes. Reste la saison des herbacées, parmi lesquelles les orties et autres mauvaises herbes de bords de route qui s’étend de mai à fin septembre. Enfin, il ne faut pas oublier l’ambroisie, qui sévit en août et en septembre.
Jusqu’à quand dois-je me méfier ? Les pollens sont présents dans l’air jusqu’au début de l’automne, c’est-à-dire au mois de septembre. Mais selon la région de l’Hexagone, conditions climatiques obligent, les essences ne produisent pas toujours de pollen au même moment. Afin d’identifier les risques près de votre lieu de vie, le mieux consiste à consulter le site du Re?seau National de Surveillance Ae?robiologique.
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Entre les éternuements, les larmoiements ou les écoulements nasaux, certains symptômes allergiques sont bien connus. Mais d’autres sont plus atypiques. Pourquoi, lorsque l’on est allergique (notamment aux pollens ou aux acariens), a-t-on parfois les oreilles qui grattent ou le palais qui démange ?
Un rhume des foins ou une allergie aux acariens se manifestent parfois de façon surprenante. Ainsi, chez certains, les oreilles se mettent à démanger et le palais à gratter. A tel point que seuls l’introduction de l’auriculaire dans le premier cas et le passage de la langue dans le second permettent de se soulager.
Mais alors, a quoi sont dues ces réactions ?
Il faut se rappeler que chez un sujet allergique, lors de la première exposition à un allergène, les globules blancs fabriquent des anticorps, en particulier l’immunoglobuline E (IgE), qui préparent le système immunitaire pour la prochaine rencontre. Durant cette première exposition, les IgE se fixent aux mastocytes, des cellules immunitaires.
« Mais lors de la deuxième rencontre avec un allergène, la fixation des IgE sur les mastocytes provoque la dégranulation de ces derniers et ainsi la libération de différentes substances, comme l’histamine, qui ont des propriétés inflammatoires », note le Pr Frédéric Bérard, chef de service d’allergologie et d’immunologie clinique à l’Hôpital Lyon Sud. « Ce qui provoque les réactions allergiques ».
Or, les mastocytes sont particulièrement présents au niveau de la peau, de la bouche et du nez. Au contact des muqueuses, la libération d’histamine va provoquer une sensation de démangeaison, par exemple au niveau du palais mais aussi au fond de la gorge. Ce qui résonne vers les oreilles qui vont, à leur tour, se mettre à gratter.
Le Pr Bérard admet que se chatouiller frénétiquement l’oreille avec le doigt ou le palais avec la langue peut soulager. Mais cela n’a rien d’esthétique et encore moins de durable. « Les antihistaminiques seront vos meilleurs alliés », explique-t-il. « Ils sont très bien tolérés. Les corticoïdes locaux peuvent aussi vous aider. Enfin, n’hésitez pas à consulter un allergologue. Ensemble, vous pourrez cibler les allergènes incriminés et envisager une désensibilisation. »
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Les beaux jours sont de retour et les activités en plein air se multiplient. Vos enfants vont sans doute profiter de la nature, dans le jardin, à la campagne ou au parc. Quelle belle idée ! Toutefois, ils seront par conséquent exposés aux piqûres d’insectes. Alors, notez dès à présent les astuces pour réduire le risque. Et surtout, comment réagir si cela se produit quand même.
Qui ne s’est jamais fait piquer par une guêpe ou une abeille ? Douloureuse, cette attaque en reste, pour la majorité, tout à fait bénigne. Toutefois, elle peut, dans certains cas, provoquer une réaction allergique violente, nécessitant une intervention rapide. En particulier lorsque la victime est un enfant. C’est pourquoi, « si la piqûre est localisée dans la bouche ou l’arrière-gorge, ou si la victime présente des signes allergiques (gonflement, douleurs intenses) appelez immédiatement le 15 », recommande la Croix-Rouge française.
Dans le cas contraire, « vous pouvez appliquer une crème contre les démangeaisons ». Et « si l’insecte a laissé son dard (seules les abeilles perdent leur aiguillon), retirez-le délicatement pour éviter de le casser avec une pince à épiler, préalablement désinfectée avec de l’alcool à 70° », poursuit l’association.
Des réflexes préventifs
Pour éviter ce type de mésaventure, vous pouvez prendre quelques précautions lorsque votre enfant joue en plein air. Tout d’abord, même s’il fait très chaud, ne le laissez pas marcher pieds nus sur l’herbe. Evitez de lui donner son goûter à l’extérieur. Et si vous le faites, ramassez boissons et aliments sucrés une fois la collation terminée. Pensez à le débarbouiller du chocolat et autres traces de confiture qui seraient restés autour de sa bouche.
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Chutes, électrocutions, brûlures ou encore coupures… « Chaque année, près de 300 000 personnes terminent aux urgences en raison d’un accident de bricolage », renseigne le ministère de la Santé. Pour éviter de gâcher ainsi vos congés, respectez quelques règles simples de prévention.
Quel que soit votre projet – peinture, ponçage… – achetez uniquement la quantité nécessaire de produits dangereux pour éviter de les stocker. Choisissez des outils et des accessoires adaptés et entretenez-les. Lisez les étiquettes et le mode d’emploi des machines et des outils avant de les utiliser. N’hésitez pas à demander conseil à des vendeurs dans un magasin spécialisé.
Le matériel n’est pas le seul à devoir être adapté : assurez-vous que vous êtes en forme et apte à bricoler. Pour cela, il va sans dire qu’il ne vaut mieux pas consommer d’alcool avant de bricoler. Et pour garder vos mains en bon état, ôtez vos bagues, vos bracelets et votre montre. Vérifiez que vos rappels du vaccin anti-tétanique sont à jour.
Pensez à porter des dispositifs de protection, en fonction de votre projet. Par exemple, mettez un masque de protection si vous utilisez des produits chimiques, si vous manipulez des laines minérales ou s’il se dégage des poussières lors de sciage, rabotage, ponçage… Pensez aussi aux gants qui vous protégeront des produits chimiques et vous éviteront coupures et brûlures. Vous pouvez aussi utiliser des lunettes de protection contre les poussières et des protections auditives lorsque vous utilisez des appareils bruyants.
Autre conseil d’importance : ne dépassez pas la dose de produit nécessaire et ne mélangez pas les produits entre eux. Sans oublier de couper l’électricité quand vous travaillez sur les circuits électriques.
Comme beaucoup de produits émettent des vapeurs, travaillez dehors quand cela est possible ou aérez au maximum. Et refermez-les pour qu’ils ne s’évaporent pas. En outre, pour mieux voir ce que vous faites et éviter de vous blesser, travaillez dans un endroit dégagé et éclairé. Assurez-vous de la stabilité des escabeaux, des échelles et des échafaudages. Enfin, ne désactivez jamais les dispositifs de sécurité des machines.
Rangez toujours vos outils et vos produits hors de portée des enfants, et ce, immédiatement après votre séance de bricolage. « Conservez les produits dans leur emballage d’origine et ne les transvasez jamais dans un autre récipient, surtout alimentaire », insiste le ministère de la santé.
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Les Laboratoires INNOTHERA présentent la compression médicale transparente pour des jambes légères toute l’année !
Douleurs, jambes lourdes et gonflées peuvent se faire ressentir tout au long de l’année et surtout à l’approche de la saison estivale. La compression médicale apporte une solution naturelle aux pathologies veineuses pour soulager les jambes souffrant d’inconfort(1). Dans ces situations, une observance toute l’année est la clé pour éviter les risques de complications de la maladie veineuse, qui touche de plus en plus de personnes(2).
Or, 1 femme sur 2 abandonne son traitement thérapeutique en saison estivale(3), même si 73% des patientes voient leurs symptômes aggravés par la chaleur(4). Les raisons : inconfort et inadaptation du produit à leur style vestimentaire en cette période(5).
Pour favoriser l’observance et que les femmes puissent s’habiller comme elles le souhaitent aux beaux jours, sans contraintes, Les Laboratoires Innothera ont développé deux gammes de compression médicale labellisées “Origine France Garantie” avec une maille solide(6)(7)(8) ”effet peau nue”(9)(10).
Les gammes Smartleg® Transparent et Varisma® Nuances offrent des modèles pour toutes les morphologies (11)(12), des modèles qui s’intègrent parfaitement à tous les styles de vie. Chaque femme a le choix du format et du coloris “effet peau nue” qui lui correspond le mieux. En plus, ces produits ne tiennent pas chaud(13) !
Chaque année en France, près de 80 000 nouveaux cas de cancers cutanés sont diagnostiqués. Parmi eux, 11 000 relèvent de la catégorie des mélanomes, la forme la plus agressive des cancers de la peau. Laquelle est à l’origine de 1 500 décès chaque année.
Il n’existe pas « un » mais « des » cancers de la peau. Leur nombre a plus que triplé entre 1980 et 2018. Cette évolution est très certainement due à l’engouement suscité par l’exposition au soleil. En effet, les rayonnements UV sont un facteur de risque avéré de survenue des cancers de la peau. Il en existe deux types : les carcinomes cutanés, les plus fréquents, sont facilement guérissables. Plus rares, les mélanomes sont beaucoup plus agressifs.
Se développant à partir de la partie la plus superficielle de la peau, les carcinomes cutanés représentent 90% des cancers de la peau. Avec plus de 65 000 nouveaux cas par an en France, ils figurent parmi les cancers les plus fréquents… Mais aussi parmi les moins méchants, notamment pour les plus communs d’entre eux : les carcinomes basocellulaires pour lesquels il n’y a pas de métastases. L’autre forme, les carcinomes épidermoïdes peuvent, s’ils ne sont pas traités à temps, entraîner des conséquences sérieuses tel que le développement de métastases.
Ce sont les cancers de la peau les plus graves. Le mélanome est nommé ainsi car il affecte les mélanocytes, situés dans la couche profonde de l’épiderme. Ces cellules produisent la mélanine, ce pigment qui colore la peau et la protège - partiellement - des rayons ultraviolets (UV). Le facteur de risque principal reste l'exposition solaire, en particulier les graves coups de soleil lors de l'enfance et de l'adolescence.
Certaines caractéristiques individuelles augmentent le risque de survenue de cancers cutanés. Toutefois, la plupart d’entre eux sont évitables : deux tiers des cancers de la peau sont ainsi imputables à une exposition au soleil trop importante.
Il existe 2 types d’UV : les UVA et les UVB. Les premiers pénètrent dans les couches profondes de la peau où ils ont un effet sur le tissu conjonctif et les vaisseaux sanguins. Une exposition importante aux UVA provoque ainsi un vieillissement prématuré de la peau.
Les seconds, eux, sont ceux qui provoquent les coups de soleil. Ils sont 1 000 fois plus puissants que les rayons UVA. Lorsque la peau est exposée aux UVB, elle met en marche un mécanisme de défense. C’est le bronzage. Mais lorsque cette agression solaire dépasse un certain seuil, une réaction inflammatoire s’enclenche, détruisant des milliers de cellules de l’épiderme, occasionnant une brûlure.
Ainsi, les UVA et les UVB, en atteignant la peau, agressent les cellules cutanées et peuvent provoquer des lésions de l’ADN et entraîner l’apparition de cellules cancéreuses.
Les bancs solaires, pas inoffensifs !
Le bronzage artificiel n’est pas bon pour la santé. A tel point que les rayonnements UV artificiels sont classés cancérogènes certains pour l’être humain par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) depuis 2009. La raison ? « Les cabines de bronzage émettent des rayonnements à forte intensité, équivalant à l’exposition à un soleil tropical. Ces doses reçues lors des séances de bronzage artificiel se cumulent à celles reçues naturellement. Elles provoquent des dommages de l’ADN et augmentent le risque de cancers cutanés », explique l’Anses. En France, les bancs solaires sont d’ailleurs interdits aux moins de 18 ans. Et certains pays, comme l'Australie, ont déjà interdit l'usage des cabines à UV.
Si le rayonnement UV est pourvoyeur de 80% des cas de cancer, d’autres éléments peuvent favoriser la survenue d’un carcinome ou d’un mélanome.
Le phototype
Nous ne sommes pas tous égaux face au risque de cancer. Ainsi le type de peau – ou phototype – est un élément de première importance. Les personnes qui ont une peau claire propice aux coups de soleil, des taches de rousseur, des yeux clairs et des cheveux blonds ou roux ont un risque plus important de développer un mélanome ou un carcinome. Cela étant, quel que soit le phototype, il est indispensable de se protéger des UV.
Le nombre de grains de beauté
Plus le nombre de nævi est important (lorsqu’il existe plus de 50 grains de beauté), plus le risque de cancer de la peau est élevé. Il est alors multiplié par 4. De plus, si ces grains de beauté mesurent plus de 5 mm, le risque augmente également.
Les antécédents familiaux
Si un parent du premier degré (père, mère, frère ou sœur) a eu un mélanome, le risque d’en développer un soi-même est multiplié par 2 ou 3. Il est donc important que chaque membre de la famille touché par le mélanome se fasse surveiller régulièrement par un dermatologue.
Conseils :
Surveillez particulièrement votre peau si :
Votre mode de vie (profession ou activité de loisir) donne lieu à des expositions solaires intenses et répétées
Les cancers de la peau ne peuvent pas être « dépistés » au sens strict, puisqu'on ne peut pas les identifier avant l'apparition de symptômes. Mais il est possible de les détecter au plus tôt en procédant à des examens réguliers de la peau. Car détectés à temps, à un stade peu développé, les cancers de la peau peuvent être guéris la plupart du temps.
Ils apparaissent le plus souvent après 50 ans, habituellement sur les parties découvertes du corps (visage, épaules, avant-bras, mains…). Le plus souvent, ils prennent l’aspect d’une plaie qui ne cicatrise pas ou d’un bouton ou d’une croûte qui persiste et se modifie. De tels signes doivent vous conduire à adresser votre patient à un dermatologue.
Sous certaines conditions, un grain de beauté peut donner naissance à un mélanome. Il est donc important d’observer régulièrement sa peau. Pour repérer facilement tout changement d’aspect d’un grain de beauté, il existe une règle simple, la règle ABCDE :
Quel que soit le type de peau, plusieurs précautions sont à prendre pour réduire la pénétration des rayons UV dans la peau :
Conseils :
Même si les risques sont de plus en plus connus par le grand public, certaines fausses idées continuent de circuler largement :
Faux. En fait, tous les parasols ne se valent pas. Si aujourd’hui, certaines toiles sont « anti-UV », la plupart laissent passer une partie du rayonnement solaire. En clair, à la plage, le parasol c’est utile mais ça ne protège pas intégralement.
Faux. Même s’il est toujours agréable d’avoir le teint hâlé, le bronzage est une réaction de défense de la peau face aux agressions du soleil. Le bronzage ne dispense donc pas d’une application de protection solaire.
Faux. Il est impossible de préparer son épiderme à l’exposition au soleil, tant pour booster le bronzage que pour diminuer le risque de coup de soleil. Les compléments alimentaires et les autobronzants n'apportent aucune protection. Ils donnent simplement un teint hâlé.
Faux. Même par temps couvert, plus de 80 % des rayons UV percent la couche nuageuse. Il est ainsi primordial de se protéger au moyen de lunettes de soleil, crème solaire et chapeau.
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1- Profil de pressions spécifiquement adapté à la zone pied - Brevet FR 2885035 : “orthèse compressive du membre inférieur en forme d’article tricoté de type bas, chaussette ou collant”.
2 - Thiney G, Becker F, Ouchène A. Observance et compression veineuse élastique. Etude de la facilité d’enfilage et des sensations au porter précoces. Phlébologie 2007 ; 60(3) : 293-302.
3 - Brevet FR 2942130 : « Procédé d’évaluation de la tenue sur le membre inférieur d’une orthèse de contention veineuse élastique tricotée ».
4 - Caractérisation des propriétés sensorielles liées à l’usage de 6 produits CVE de type chaussettes pour hommes, par la méthode du Profil. EHD1_2014_12 réalisée par l’IFTH, contrat 150064R, en février 2015.
5 - Evaluation de la facilité d’enfilage, de retrait et de la douceur de 6 produits de compression veineuse élastique (Format bas jarret), selon les principes de l’analyse sensorielle. Etude EHD1_2011_01 réalisée par l’IFTH, contrat 110 247 R, en
mars 2011.
6 - Etude interne n°ET_2014_09 : calcul du taux de couverture pour Legger® Classic et Legger® Surfine.
mars 2011.
7 - Fiche technique des fibres BeCoolTM
Legger® et Varisma® sont des produits de compression veineuse élastique des membres inférieurs indiqués dans les affections veineuses chroniques et aigües. Ces dispositifs médicaux sont des produits de santé réglementés qui portent, au titre de cette réglementation, le marquage CE. Lire attentivement les instructions figurant sur l’étui. Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien. Juin 2023 – INN2306110 Fabricant : Laboratoires Innothéra. LABORATOIRES INNOTHERA S.A.S., immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de Créteil sous le numéro B 388 422 594, dont le siège social est situé 22, avenue Aristide Briand, 94110 Arcueil, France.